V POUR VENDETTA (2006)

L'histoire

Londres, au 21ème siècle…

 

Evey Hammond ne veut rien oublier de l'homme qui lui sauva la vie et lui permit de dominer ses peurs les plus lointaines. Rien oublier de ses parents, assassinés des années plus tôt au nom de la raison d'État. Rien oublier de son petit frère, victime d'expériences barbares qui virent mourir en même temps que lui des milliers d'innocents… Il fut un temps, pas si éloigné, où Evey ne voulait se souvenir de rien et n'aspirait qu'à l'anonymat pour échapper à une police secrète omnipotente. Comme tous ses concitoyens, trop vite soumis, elle acceptait que son pays ait perdu son âme et se soit donné en masse au tyran Sutler et à ses suppôts.

 

Mais une nuit, après le couvre-feu, alors que deux "gardiens de l'ordre" s'apprêtaient à la violer dans une rue déserte, Evey Hammond, comme dans un rêve, vit surgir son libérateur, colosse masqué dont la longue cape noire s'ouvrit sur six dagues d'une mortelle précision. Et rien ne fut plus comme avant.

 

Son apprentissage commença quelques semaines plus tard sous la tutelle de "V". Evey ne connaîtrait jamais son nom et son passé, ne verrait jamais son visage atrocement brûlé et défiguré, mais elle deviendrait à la fois son unique disciple, sa seule amie et le seul amour d'une vie sans amour. Et la seule digne de parachever l'œuvre de V en rendant à leur peuple le plus précieux des biens…

 


L'AVIS DE SF-STORY ****

POINTS POSITIFS ET NEGATIFS

+  Une performance d'acteurs : Hugo Weaving et Natalie Portman en tête d'affiche.

+  Un scénario qui fait écho à des événements politiques et sociaux actuels

+  Un film beau, sombre, devenu un classique... de la poésie révolutionnaire cinématographique !

-   Je ne vois rien à faire brûler ...

 

 

HORS-CHAMP*

B pour BD contestataire

 

V pour Vendetta est l'adaptation cinématographique de la bande dessinée homonyme écrite par Alan Moore et illustrée par David Lloyd, qui vit le jour en 1981 dans le mensuel indépendant Warrior. Mais, celui-ci ayant fait faillite, la publication a été interrompue. Cinq ans plus tard, un roman graphique, avec le récit intégral, fut publié aux éditions DC.

 

La phrase d'accroche de l'affiche, qui mentionne la date du 5 novembre ("Remember, remember, the fifth of november" / "Rappelle-toi, rappelle-toi, le 5 novembre") fait référence au 5 novembre 1605, date à laquelle un catholique du nom de Guy Fawkes et ses amis conspirateurs ont essayé de faire exploser le Parlement (alors que le roi James Ier se trouvait à l'intérieur) car ils étaient en désaccord avec la politique du Roi concernant les Protestants. Mais le complot, appelé "Conspiration des Poudres" a été découvert. Ainsi, Guy Fawkes et ses amis ont été exécutés pour trahison. A la suite de cette atteinte à la royauté, le 5 novembre est devenu une célébration en Angleterre consistant à brûler des représentations de Guy Fawkes tout en allumant des feux d'artifices. La bande dessinée s'est largement inspirée de ce personnage. Les auteurs de la bande dessinée reconnaissent que leur objectif était de dénoncer la politique ultraconservatrice thatchérienne. Dans le film, une horloge à aiguilles indique 11:05 et les aiguilles font un V. Ces deux nombres, onze et cinq, où onze est novembre, et cinq est le jour de novembre, rappellent la date de cet événement.

 

Fans de la BD V for Vendetta, Andy Wachowski et Larry Wachowski avaient écrit une ébauche du scénario dans les années 90. Mais ils se sont ensuite lancés dans l'aventure Matrix, qui les a mobilisés durant dix ans. Pendant la post-production des deuxième et troisième volet de la trilogie-culte, ils ont écrit une nouvelle mouture du script, et ont confié le soin de réaliser le film à leur premier assistant James McTeigue, qui signe ainsi son premier long métrage.

L pour Londres futuriste

 

Bien qu'il conserve encore quelques reliques comme Big Ben, le Parlement ou l'Old Bailey, le Londres futuriste de V pour Vendetta a sombré dans cet état de déréliction et d'abattement qu'on ne rencontre qu'après un conflit majeur. La ville, comme le reste du pays, porte les traces de plusieurs années d'oppression totalitaire qui l'ont dépouillée de son identité et de sa vitalité. Le couvre-feu, les rationnements, les dénonciations et les internements abusifs entretenant la passivité et la soumission, nul n'ose plus s'opposer au pouvoir de crainte d'être arrêté par "le Doigt" l'omnipotente police secrète de Creedy - et de disparaître à tout jamais. James McTeigue et son équipe s'attachèrent à capter ce Londres austère et inquiétant en s'appuyant sur l'image actuelle de la capitale, comme si celle-ci s'était totalement figée dans le temps.

 

Le chef décorateur Owen Paterson (de la trilogie Matrix) et le chef costumier Sammy Sheldon utilisèrent une gamme de gris pour évoquer l'ambiance qui règne désormais sur la ville et dans les esprits. "Les choix sont limités dans ce genre de société", note le décorateur de plateau Peter Walpole. "Il n'existe guère qu'un modèle de voiture, une marque de conserves, etc. Dans le studio de télévision, tous les moniteurs, meubles et bureaux sont identiques."

 

 

Réalisé majoritairement en studio, V pour Vendetta démarra en mars 2005 aux studios Babelsberg de Postdam. L'équipe y travailla une dizaine de semaines et filma aussi quelques extérieurs à Berlin avant de tourner les principaux extérieurs à Londres. Paterson supervisa la conception et la réalisation de 89 décors pour la seule portion allemande du tournage. Parmi ceux-ci : la tour du British Television Network ; l'ancien arrêt de Victoria Station, fermé par le gouvernement Sutler en même temps que l'ensemble du réseau souterrain ; une section dudit métro d'où partira la rame "explosive" à destination du Parlement.

 

C'est sur le légendaire Plateau 2, où Fritz Lang réalisa en 1927 Metropolis, que Paterson installa son décor le plus vaste et le plus élaboré : l'antre de V. Cette labyrinthique et imposante Galerie des Ombres souterraine tient à la fois de la crypte et de l'église. "Je lui ai donné le contour d'un as de pique du centre duquel partiraient une série de couloirs menant à divers locaux : la bibliothèque, le salon, la cuisine, une salle de séjour et de projection. C'est le genre d'endroit qu'on pourrait trouver dans les sous-sols de la Cathédrale St. Paul ou de l'Abbaye de Westminster et qu'on aurait oublié quelques années après l'avoir muré."

 

Ce repaire à l'architecture Tudor abrite aussi le musée privé de V, où celui-ci a amoureusement rassemblé les livres, toiles, statues et films prohibés par le Ministère de la Décence. "Car V est aussi le gardien d'une culture en péril", ajouté Weaving. "Je soupçonne qu'un grand nombre de gens font comme lui à travers le monde pour que survivent des trésors menacés."

 

Le service déco eut fort à faire pour obtenir les droits de reproduction de ces créations légendaires qui ornent les nombreuses chambres de la Galerie. "Il nous fallut réunit une grande variété d'œuvres, de Turner à Picasso et aux comics.", explique le décorateur de plateau Peter Walpole. L'équipe de Walpole dut aussi collecter et mettre en place les milliers de livres de la bibliothèque de V, où Evey reprend connaissance après le raid sur le studio du BTN.

C pour Costumes

 

Le masque de V a l'attitude de l'éternel sourire a été créé par le directeur artistique Stephan Gessler et du directeur de production Owen Paterson aidé du réalisateur. Ce masque a une une fonction protectrice et donne de la force à l'aspect théâtral d'un personnage au verbe raffiné, friand de citations shakespeariennes et d'allitérations. Il symbolise l'idéal libertaire de V la plus efficace et la plus redoutable de toutes ses armes. Paterson s'est inspiré des dessins de Lloyd, qui font eux-mêmes référence aux fameux masques de Guy Fawkes. Mais, alors que le masque de Lloyd change d'expression à chaque vignette, celui du film n'en arbore qu'une seule de bout en bout. Le réalisateur souhaitait un masque rigide et a écarté l'option infographique car James McTeigue voulait que cet accessoire garde, en dépit de son extrême originalité, une dimension "universelle", Hugo Weaving lui donnant vie avec un look approprié.

 

Le résultat final tenant à la fois du masque Guy Fawkes traditionnel et du masque d'Arlequin, fut sculpté en argile, réalisé en fibre de verre et peint à l'aérosol pour obtenir une texture "poupée de porcelaine" par le sculpteur Berndt Wenzel qui fabriqua sept versions successives.

 

Hugo Weaving a été briffé par James McTeigue sur la façon de porter ce masque, un complément indispensable pour bel et bien faire vivre le personnage caché derrière cet accessoire. "Je n'avais pas à me soucier de mon élocution puisque tout mon dialogue serait postsynchronisé, mais je devais quand même trouver sur le plateau la voix et l'interprétation adéquates" déclare Hugo Weaving. Autre difficulté : le masque réduisait considérablement le champ visuel de l'acteur, qui ne voyait pratiquement jamais le visage de ses partenaires, et cela lui demanda un gros effort d'adaptation. Il était en outre affublé d'une perruque, d'un chapeau et d'une lourde cape emprisonnant la nuque et limitant les rotations de la tête. 

 

Le costume, conçu par Sammy Sheldon (La Chute du faucon noir) reflète l'intention de McTeigue de faire de V "un mélange de Guy Fawkes et de tueur de l'Ouest". "Inspiré de la mode du 16 ème siècle, il en constitue une version simplifiée, allégée, raccourcie et modernisée", explique Sheldon, qui y associa laine, cachemire, coton et soie d'époque. "Au temps de Guy Fawkes, il aurait été plus long et orné de plumes et fanfreluches."

 

La panoplie de V six longs couteaux effilés qu'il lance avec une mortelle précision reflète le même souci de marier histoire et modernité. "Lorsque V ouvre sa longue cape, je voulais que cette rangée de poignards évoque une mâchoire d'acier", explique le réalisateur. "Notre armurier, Simon Atherton, a fait un travail prodigieux sur ces armes et leurs fourreaux métalliques."

 

Vêtue d'une garde-robe bien plus réduite - et même franchement minimaliste -, Natalie Portman dut aussi subir une spectaculaire "boule à zéro" durant la séquence clé de l'emprisonnement d'Evey. Sachant qu'il n'aurait qu'une prise pour ce capter cet instant décisif, McTeigue le filma à plusieurs caméras et chargea le chef coiffeur Jeremy Woodhead de raser le crâne de l'actrice. Portman, contre toute attente, trouva l'expérience libératrice : "C'était sympa de renoncer à toute coquetterie. Les femmes gagneraient des années de vie si elles consacraient un peu moins de temps à leur apparence!"

D pour Décors

 

L'équipe tourna aussi plusieurs semaines d'extérieurs à Berlin, notamment : un rallye du Chancelier au Marché Gendarmen, la séquence de la chambre de l'Évêque pédophile dans un antique château de Postdam, et les scènes du sinistre centre de détention de Larkhill dans une ferme désaffectée. C'est dans ce même décor que V (doublé par le vétéran Chad Stahelski, chef cascadeur de MATRIX) se dresserait au milieu des flammes pour lancer son premier défi au tyran.

 

Durant la phase Babelsberg, une équipe préparait déjà les extérieurs londoniens qui feraient l'objet des dernières semaines de tournage. La mission du service déco était de transformer un ensemble de sites pour donner à Londres l'apparence d'un ville écrasée par des années de dictature. "Nous avons masqué ou enlevé tous les éléments colorés, les publicités, les arrêts de bus et les entrées de métro", explique Peter Walpole. "La grisaille devait être omniprésente. Après nous en être assurés, nous avons installé dans les rues des caméras de surveillance et des haut-parleurs qui renforcent le climat Big Brother."

 

La séquence finale qui voit une foule immense marcher sur le Parlement, fut réalisée à Whitehall. Après 9 mois de négociations impliquant 14 départements ministériels, le régisseur d'extérieurs Nick Daubeney obtint l'autorisation sans précédent de boucler le périmètre trois nuits de suite, de minuit à 5 heures. 

L'équipe dut aussi obtenir une autorisation spéciale pour l'utilisation de deux chars et de diverses armes (factices) durant les répétitions et le tournage. L'ensemble du matériel fut soigneusement inspecté avant d'être acheminé d'une traite sur le site, et chaque acteur ou technicien "armé" soumis à des contrôles de police. Durant les prises de vue, des agents de sécurité en uniforme et en civil sécurisèrent le plateau pour éviter tout incident.

 

Au terme des prises de vue, le superviseur des effets visuels Dan Glass et l'équipe miniatures dirigée par José Granell consacrèrent une dizaine de jours à faire exploser d'imposants modèles réduits du Parlement, de Big Ben et de l'Old Bailey. "La production avait privilégié des effets pyrotechniques tangibles", indique Granell. "L'eau, le feu, les explosions sont toujours plus réalistes, vivants et naturels que leurs émulations infographiques."

 

Les répliques en plâtre, construites en 11 semaines aux Studios Shepperton par la firme Cinesite, comprenaient une maquette de près de 7 mètres de haut de l'Old Bailey, une réplique de Big Ben s'élevant à 10 mètres, et un Parlement de 10 x 15 mètres. Un minutieux travail de recherche fut accompli, tant sur l'architecture de ces bâtiments légendaires que sur les réactions des matériaux aux explosifs. "Le résultat est prodigieux", conclut Granell, "et je n'en étais que plus désolé de devoir réduire en poussière de tels chefs-d'œuvre!"

 

Pour la scène des dominos, où V bascule sur les dominos noirs et rouges pour former une lettre V géante, a impliqué vingt-deux mille dominos. Il a fallu deux cents heures à quatre monteurs de dominos professionnels pour l'installer!

I pour Imax

 

V Ppour Vendetta a également été distribué dans des salles IMAX du monde entier. Le film, remasterisé, affichait ainsi la qualité sonore et visuelle exceptionnelles garantie par l’IMAX Experience ® et sa technologie propriétaire, IMAX DMR ® (Digital Remastering). A sa sortie, le film est la cinquième production Warner Bros. Pictures distribuée en IMAX DMR durant l'année 2006 et la treizième collaboration entre IMAX et Warner Bros. depuis 2002. L’image Imax se caractérise par une définition parfaite et un impact visuel sans équivalent. Le public des salles IMAX peut vivre les aventures V sur des écrans géants de 40 mètres de large, hauts de huit étages, avec une sonorisation ad hoc. L’écran IMAX est trois fois plus grand que l’écran 35 mm classique et représente la superficie de… 4500 téléviseurs.

 

« V pour Vendetta est un film de grande ampleur, avec une foule de détails qui seront admirablement mis en valeur par l’IMAX », expliquait Joel Silver. « L'expérience IMAX ajoutera une dimension supplémentaire à la puissante imagerie du film, à ses spectaculaire scènes d'action et à sa richesse narrative." 

 

Anecdotes

 

V pour Vendetta est dédié au chef-opérateur Adrian Biddle, décédé le 7 décembre 2005 à l'âge de 53 ans des suites d'une crise cardiaque. Son nom figure au générique d'Aliens le retour, Willow, 1492 : Christophe Colomb ou plus récemment Bridget Jones : l'âge de raison. V pour Vendetta est le dernier film auquel il aura collaboré.

 

Le film a été présenté en Sélection officielle, hors compétition, au Festival de Berlin, ville où une grande partie du film a été tournée. En 2006, V pour Vendetta n'est pas le premier roman graphique porté à l'écran : Citons Judge Dredd, From Hell (écrit par Alan Moore et illustré par Eddie Campbell), Les Sentiers de la perdition, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires (écrit par Moore, illustré par Kevin O'Neill), Sin City ou encore A history of violence.

 

REALISATEUR

V pour Vendetta est le premier long métrage de James McTeigue qui a accumulé une solide expérience en tant que réalisateur publicitaire après avoir travaillé comme assistant réalisateur sur des succès internationaux comme la trilogie Matrix des frères Wachowski, Star Wars Episode II : L'Attaque des Clones de George Lucas et Moulin Rouge de Baz Luhrmann et comme deuxième assistant sur le film culte Dark City, ainsi que sur Paradise Road de Bruce Beresford, The Well, To Have And To Hold et A Country Life.

 

ACTEURS

Révélée à onze ans par Léon, Natalie Portman est aujourd'hui l'une des comédiennes les plus douées et les plus sollicitées d'Hollywood, aussi appréciée pour la sincérité de ses interprétations que pour sa beauté et sa grâce naturelles. Au fil d'une carrière riche de succès artistiques et populaires, elle a collaboré avec des réalisateurs aussi marquants que Mike Nichols (sous la direction duquel elle obtint une citation à l'Oscar et au Golden Globe du meilleur second rôle féminin dans Closer), Amos Gitai (Free Zone), George Lucas (la trilogie Star Wars dans le rôle fétiche d'Amidala), Milos Forman (Goya'S Ghost, avec Javier Bardem), Woody Allen (Tout le monde dit I Love You), Anthony Minghella (pour un bref et mémorable épisode de Retour à Cold Mountain), Zach Braff (Garden State), Tim Burton (Mars Attacks!), Michael Mann (Heat), etc...

On a pu la voir aussi dans le court métrage de Tom Twyker "True" (inclus dans l'anthologie Paris Je t'aime), ainsi que dans Beautiful Girls de Ted Demme, avec Timothy Hutton et Uma Thurman, Ma Mère, Moi et ma mère de Wayne Wang (pour lequel elle fut citée au Golden Globe du meilleur second rôle féminin) et dans la comédie dramatique de Matt Williams : "Où le coeur nous mène".

 

Natalie Portman a également remporté un large succès critique dans une adaptation moderne de "La Mouette" signée Tom Stoppard, où elle tenait le rôle de Nina sous la direction de Mike Nichols. La pièce, où elle avait pour partenaires Meryl Streep, Kevin Kline et Philip Seymour Hoffman, concluait la 46ème saison d’été du Festival "Shakespeare in Central Park" du Public Theater de Joseph Papp. En 1997, la jeune comédienne avait fait ses premiers pas à Broadway dans le rôle-titre de "The Diary of Anne Frank", mis en scène par James Lapine et adapté par Wendy Kesselman de l'édition définitive du Journal d'Anne Frank.

 

 

Filmographie

  • Léon (id.), Luc Besson, 1994.
  • Heat (id.), Michael Mann, 1995.
  • Developping (Court métrage) de Marya Cohn
  • Beautiful Girls, Ted Demme, 1996.
  • Tout le monde dit I Love You (Everyone Says I Love You), Woody Allen, 1996.
  • Mars Attacks ! (id.), Tim Burton, 1996.
  • Star Wars Épisode I : La Menace Fantôme (Star Wars : Episode 1 - The Phantom Menace) de George Lucas, 1999.
  • Ma mère, moi et ma mère (Anywhere But Here), Wayne Wang, 1999.
  • Où le cœur nous mène (Where The Heart Is), Matt Williams, 2000.
  • Zoolander (id.) (Dans son propre rôle), Ben Stiller, 2001.
  • Star Wars Episode II : l’Attaque des Clones (Star Wars : Episode II - Attack of the Clones), George Lucas, 2002.
  • Retour à Cold Mountain (Cold Mountain) Anthony Minghella, 2003.
  • Garden State (id.), Zach Braff, 2004.
  • True (court métrage) Tom Tykwer
  • Closer/Entre adultes consentants (Closer)de Mike Nichols, 2004.
  • Star Wars Episode III : la Revanche des Sith (Star Wars : Episode III - Revenge of the Sith) de George Lucas, 2005.
  • Free Zone (id.) Amos Gitai
  • V pour Vendetta (V For Vendetta), James McTeigue, 2006
  • Gota's Ghosts Milos Forman
  • Mr. Magorium's Wonder Emporium de Zach Helm

Hugo Weaving (qui incarne V) a tourné en vedette dans deux des trilogies les plus populaires de l'histoire du cinéma : Le Seigneur des Anneaux, où il incarnait Elrond, leader des elfes, et Matrix dans le rôle de l'Agent Smith.

 

Weaving a obtenu trois Australian Film Institute Awards du meilleur acteur : en 1991, dans le rôle du photographe aveugle de Proof de Jocelyn Moorhouse ; en 1998, pour The Interview de Craig Monahan ; en 2005, dans le succès critique de Rowan Woods Little Fish, où il avait pour partenaires Cate Blanchett et Sam Neill.

 

Diplômé en 1981 du National Institute of Dramatic Art, Hugo Weaving a interprété avec la Sydney Theatre Company "Macbeth", "La Cerisaie" et "Arcadia" ; avec la Melbourne Theatre Company "Beaucoup de bruit pour rien" et "La Mégère Apprivoisée" ; avec la State Theatre Company of South Australia "Jules César", "Ring Around the Moon" et "Private Lives".

 

Weaving a tourné dans des téléfilms ou mini-séries comme Bodyline, The Bite ou Bangkok Hilton (avec Nicole Kidman), ainsi que dans la série "Halifax f. p.". Outre les récompenses déjà citées, il a obtenu le prix d'interprétation du festival de Montréal dans The Interview, une citation à l'AFI Award dans Priscilla, Folle Du Désert et l'Inside Film Award dans Little Fish. Il retrouvera cette année Cate Blanchett dans la reprise new-yorkaise de "Hedda Gabler", une production de la Sydney Theatre Company.

 

Hugo Weaving a reçu un coup de fil de la production lui proposant de participer à V pour Vendetta. Après lecture du scénario, il a décidé de se joindre au projet, n'étant pas engagé sur un autre film à ce moment là... Six jours après, il était sur le tournage à Berlin, remplaçant au pied levé James Purefoy initialement retenu pour incarner V. Certaines scènes finales du film mettent en scène James Purefoy dans le rôle de V, qui a été remplacé par Hugo Weaving quatre semaines après le début du tournage. La voix de Weaving a été simplement doublée sur la performance de Purefoy en post-production. Le directeur James McTeigue a déclaré dans une interview : "Puis-je faire la différence ? Ouais. Le public le sait-il ? J'en doute."

 

A son arrivée, Hugo Weaving a demandé à voir le masque, et on lui a prêté une copie du comic-book qu'il parcourt : "Je ne voulais pas le lire dans son intégralité, mais j'ai beaucoup observé les dessins. J'ai vu à quel point le film était différent du livre en terme de structure, et j'ai préféré me concentrer sur le film. Et si certaines questions continuaient à me poser problème sur le film, je me tournais vers le comic-book pour y trouver des réponses." déclare Hugo Weaving.

 

Filmographie :

 

  • For Love Alone de Stephen Wallace, 1986.
  • The Right Hand Man de Di Drew, 1987.
  • Wendy Cracked a Walnut de Michael Pattinson, 1990.
  • Road To Alice de Stavros Kazantzidis, 1992.
  • The Custodian de John Dingwall, 1993.
  • Priscilla, folle du désert (The Adventures of Priscilla, Queen of The Desert) de Stephan Elliott, 1994.
  • Babe, le cochon devenu berger (Babe) de Chris Noonan, (Voix de Babe), 1995.
  • True Love And Chaos de Stavros Kazantzidis, 1997
  • The Interview de Craig Monahan, 1998.
  • Des chambres et des couloirs (Bedrooms and Hallways) de Rose Troch, 1998.
  • Babe : Pig in the city (Babe, le cochon dans la ville) de George Miller, 1998.
  • The Matrix (Matrix), Larry & Andy Wachowski, 1999.
  • Le Seigneur des Anneaux : la Communauté de l'Anneau (The Lord Of The Rings : The fellowship of the ring), Peter Jackson, 2001.
  • Le Seigneur des Anneaux : les Deux Tours (The Lord of the Rings : The Two Towers), Peter Jackson, 2002.
  • Matrix Reloaded (The Matrix Reloaded), Larry & Andy Wachowski, 2003.
  • Matrix Révolutions (The Matrix Revolutions), Larry & Andy Wachowski, 2003.
  • Le Seigneur des Anneaux : le Retour du Roi (The Lord of The Rings : The Return of the King), Peter Jackson, 2003.
  • Peaches, Craig Monahan, 2004.
  • Little Fish, Rowan Woods, 2005.
  • V For Vendetta de James McTeigue, 2006.

BANDE-ANNONCES

PHOTOS

Copyright Warner Bros.

AFFICHES

James McTeigue, réalisateur :

"V est, d'un côté, un altruiste qui se croit capable d'amener de grandes réformes, et de l'autre, un tueur prêt à tout pour se venger de ses tortionnaires.".

 

Joel Silver, producteur :

"V pour Vendetta fonctionne à plusieurs niveaux (...) On l'appréciera au premier degré pour son dynamisme, mais on s'intéressera aussi aux questions qu'il soulève quant à notre relation au pouvoir et à la tyrannie. Ce film évoque quantité de problèmes fascinants mais se garde bien de fournir des réponses toutes faites"

 

Alan Moore, David Lloyd, auteurs de la B.D. : 

"Notre attitude à l'égard du gouvernement ultraconservateur de Margaret Thatcher se reflète dans notre peinture d'un État policier et fasciste", confie Lloyd, qui ajoute : "La motivation première de V est la destruction de ce système (...) le message clé est que chaque individu doit pouvoir conserver son autonomie et sa liberté. Il a le droit et même le devoir de s'opposer au conformisme ambiant (...) V s'y oppose de manière frontale en s'attaquant aux organisations gouvernementales et en exécutant les partisans du régime. Cette histoire n'illustre pas seulement un combat contre la tyrannie. Elle parle aussi du terrorisme et de ses justifications éventuelles."


GENERIQUE

V pour Vendetta (V for Vendetta), 2006, James McTeigue, Etats-Unis/Allemagne.

Couleurs. Format d'image : 2.35.

Son : DTS / Dolby Digital / SDDS.

Durée: 2h12.

Réalisateur : James McTeigue.

Scénario : Andy et Larry Wachowski.

Sociétés de production : Warner Bros., Silver Pictures, Anarchos Productions Inc., DC Comics, Fuenfte Babelsberg Film, Medienboard Berlin-Brandenburg, Virtual Studios.

Distributeurs : Warner Bros.

Producteurs : Grant Hill, Joel Silver, Andy Wachowski, Larry Wachowski.

Producteurs exécutifs : Ben Waisbren.

Co-Producteurs : Roberto Malerba, Henning Molfenter, Charlie Woebcken.

Directeur de la photo : Adrian Biddle.

Montage : Martin Walsh .

Distribution des rôles : Lucinda Syson.

Directeur de production : Owen Paterson.

Direction artistique : Marco Bittner Rosser, Stephan O. Gessler, Sarah Horton, Sebastian T. Krawinkel.

Décorateur de plateau : Peter Walpole.

Création des costumes : Sammy Sheldon.

Musique originale : Dario Marianelli.

Musique additionnelle : Arthur Hamilton (chanson "Cry Me A River"), Pyotr Ilyich Tchaikovsky (Ouverture de "1812").

Sociétés d'effets spéciaux : Baseblack, Cine Image Film Opticals Ltd., Cinesite (Europe) Ltd., Double Negative.

Interprètes : Natalie Portman(Evey), Hugo Weaving (V), Stephen Rea (Finch), Stephen Fry (Deitrich), John Hurt (Adam Sutler), Tim Pigott-Smith (Creedy), Rupert Graves (Dominic), Roger Allam (Lewis Prothero), Ben Miles (Dascomb), Sinéad Cusack (Delia Surridge), Natasha Wightman (Valerie), John Standing (Lilliman)...

Date de sortie française : 19/04/2006. USA : 17/03/2006.

Budget estimé : 54M$

Recettes mondiales cumulées : 132M$

 



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