GEOSTORM (2017)

L'histoire

Grâce à une coopération sans précédent entre États, un réseau de satellites contrôle désormais le climat et protège les populations. 

 

Ce réseau complexe de satellites interconnectés, surnommé "Dutch Boy", est activé depuis deux ans. Lorsque des dysfonctionnements inexpliqués au cœur de ce système ultra sophistiqué déclenchent des catastrophes naturelles d’une ampleur sans précédent, au lieu de les contenir : grêle et neige dans les déserts d’Afghanistan, embrasement des rues de Hong Kong, cyclones en Inde."Dutch Boy" est hors de contrôle et sème le chaos partout sur la planète.

 

S'agit-il d'un complot ou d'une faille dans le système ? S'engage alors une véritable course contre la montre : il faut désormais découvrir la faille du système avant qu'une tempête mondiale – un "geostorm" – n'emporte tout sur son passage …


L'AVIS DE SF-STORY**

Pas la catastrophe annoncée

 

Énième variation  du film catastrophe, Geostorm promet une tempête géante à l'échelle planétaire. Petite nouveauté, c'est une création humaine qui est à l'origine de ce dérèglement climatique : un réseau de satellite piloté par un ingénieur (Gerard Butler, peu convaincant), finalement remercié par la toute puissante armée américaine, se voit détourner de son utilisation primaire de protection des populations et devient une arme de destruction massive, provoquant des averses de grêlons gros comme des voitures et des tornades pulvérisant tout sur leur passage.

 

Malgré les scènes d'action comme la poursuite avec la voiture électrique ou la sortie spatiale aux relents de Gravity, Geostorm pêche par excès de recyclage, des effets spéciaux impressionnants mais souvent bâclés ou trop courts. Sans être le navet attendu, le film ne restera pas dans les mémoires comme la tempête cinématographique de la décennie.

 

HORS-CHAMP*

Et si ?

 

Le réalisateur Dean Devlin révèle que l’idée du scénario est venue de sa fille, âgée de 6 ans,  qui l'a interrogé sur le phénomène du changement climatique.

Elle lui a demandé  pourquoi on ne pouvait pas fabriquer une machine pour régler le problème du contrôle climatique : "Ça m’a donné tout un tas d’idées sur ce qui pourrait se passer si on construisait effectivement ce genre de machine. Et si ça se passait mal ? Je suis donc parti sur tout un ensemble d'hypothèses : et si on attendait trop longtemps pour s’attaquer au changement climatique ? Et si, à l'inverse, on prenait le problème à bras le corps ? Si on inventait une machine extraordinaire qui permettrait de contrôler les conditions climatiques sur la planète entière ? Et si, là encore, la situation tournait au désastre ?"

 

Le film part donc de ses diverses hypothèses : et si les conditions climatiques extrêmes et les catastrophes naturelles appartenaient désormais au passé ? Et si les scientifiques parvenaient à régler le problème et les chefs d'État du monde entier à collaborer ensemble afin d'assurer la paix dans le monde ? Est-ce que cela fonctionnerait ? Plus précisément, une telle solution pourrait-elle durer ? L'ensemble des parties prenantes seraient-elles capables de résister à la tentation d’en prendre le contrôle ?

Que se passerait-il si ce pouvoir considérable tombait entre de mauvaises mains pour devenir alors l’arme absolue, capable de faire de la Terre un véritable enfer ?

 

Dans le film, le scénariste, producteur et réalisateur Dean Devlin imagine un monde où la coopération politique internationale, appuyée par un vaste réseau de satellites pouvant contrôler les conditions météorologiques, a permis d’éradiquer les catastrophes naturelles. Jusqu’à ce qu'un dispositif – ou un être humain – perde le contrôle, prouvant ainsi que l’homme n’est pas entièrement maître de la nature. 

 

EFX

Décors en dur

 

C’est toujours étrange, extraordinaire, et un peu effrayant quand vous débarquez pour la première fois sur un plateau… C’est un moment vraiment à part”, explique Devlin. “Quand j’ai arpenté les couloirs de la station spatiale que notre chef décorateur Kirk Petruccelli avait reconstitués, j'ai été saisi d'un sentiment grisant."

Beaucoup de décors de Geostorm dont celui de la station spatialeIls étaient entièrement construits en dur, si bien qu'on pouvait presque se p ont entièrement été construits en dur si bien que le réalisateur et les acteurs pouvaient se perdre dans ce dédale.

Devlin complète : "Le décor était plus grand qu’un porte-avion et il était tout d’un coup possible d’imaginer ce que pouvaient ressentir 5000 personnes qui se retrouvent là, isolées pendant plusieurs mois. Ça m’a fait une impression viscérale, et je crois que les acteurs ont éprouvé la même chose”.

 

Sur le plateau de tournage de la station spatiale, la piste d’amarrage du vaisseau spatial et le centre de commandes de la SSI ont fait l'objet d'une élaboration complexe et détaillée complétant l'immersion.

 

Une station spatiale internationale reconstituée

 

Le décor lui-même s’est évidemment inspiré de la véritable Station Spatiale Internationale. Bien entendu, le décor a dû être quelque peu ajusté pour des raisons pratiques ; cependant, Petruccelli affime : “Il y avait une logique très précise, propre à chaque élément technologique, industriel et mécanique créé pour l’infrastructure du vaisseau, de façon à ce que, même si nous n’étions pas dans l’espace, nous ayons l’impression d’y être. Nous avons envisagé la manière dont les personnages allaient respirer, ce qui allait arriver aux particules dans les airs, et ainsi de suite. Au cours de nos recherches avec la NASA, nous avons eu l’opportunité de comprendre comment la vie se déroule à bord de la SSI, et ils ont beaucoup soutenu nos efforts et nos recherches”.

 

Tous les décors de la SSI conçus pour Geostorm ont été hébergés sur cinq plateaux voisins des studios Big Easy à la Nouvelle-Orléans, en partie situés sur une portion d’un site de production de la NASA à l’est de la ville, au centre d’assemblage de Michoud.

 

Toute la planète à la Nouvelle-Orléans

 

Grâce aux effets visuels, la Nouvelle-Orléans a également campé des villes comme Washington, Tokyo, Moscou, Dubaï, Orlando (Floride), Rio de Janeiro et Mumbai— autrement dit toute la partie “terrestre” du film, ainsi que la désigne le superviseur des effets visuels, Jeffrey A. Okun. Son équipe et lui ont réalisé des prises de vue sur fond bleu qui leur ont permis de superposer la Maison Blanche et un Air Force One aux images que Devlin et son chef opérateur Robert Schaefer avaient filmées en extérieur à Crescent City. C'est ainsi que l’une des rues les plus fréquentées du centre-ville, Canal Street, a fourni une bonne doublure de la capitale américaine et d’une rue animée de Rio.

Pour les scènes se déroulant dans l’enceinte de l’Aile Ouest de la Maison Blanche, l’équipe a campé toute une journée dans le Bureau de douane des États-Unis, et a ainsi pu profiter de l’architecture majestueuse du bâtiment, situé juste à côté du célèbre Quartier Français.

 

 

 

REALISATEUR ET ACTEURS

Dean Devlin

 

Producteur, scénariste et réalisateur de blockbusters et de séries à succès, Dean Devlin (Scénariste / Réalisateur/ Producteur) est le PDG d’Electric Entertainment, société de production, distribution et de vente de films et de programmes télévisés internationale qu’il a fondé en mai 2011.

Geostorm est sa première réalisation. Il est actuellement en postproduction sur Bad Samaritan, son deuxième long métrage avec David Tennant, et sur la quatrième saison de la série Flynn Carson et les nouveaux aventuriers.

Au cours des vingt dernières années, Dean Devlin a coécrit et produit d'immenses succès du cinéma, dont Stargate, Godzilla et Independance Day de Roland Emmerich qui a généré plus de 800 millions de dollars au box-office mondial. Il a récemment produit la suite Independance Day Resurgence. 

 

 

Equipe technique

 

L'équipe créative en coulisses comprend le directeur de la photographie Roberto SchaeferFinding Neverland», «Quantum of Solace»); le concepteur de production Kirk M. Petruccelli ("White House Down"); les monteurs Ron RosenGodzilla»), Chris Lebenzon, nominé aux Oscars («Crimson Tide», «Top Gun») et John RefouaAvatar»), nominé aux Oscars; la créatrice de costumes Susan MathesonThe Big Short», «Safehouse»); et le superviseur de effets spéciaux virtuels Jeffrey A. Okun ("Le Choc des Titans", "Le jour où la Terre s'arrêta"). La musique est de Lorne Balfe ("Le film LEGO Batman").

 

Acteurs

 

On trouve au casting de Geostorm des comédiens venus des quatre coins du monde, comme l’Écossais Gerard Butler, l’Anglais Jim Sturgess, l’Australienne Abbie Cornish, le Mexicain Eugenio Derbez, la Roumaine Alexandra Maria Lara, l’Allemande Zazie Beetz, le Nigérian Adepero Oduye, l’Égyptien Amr Waked, l’Irlandais Robert Sheehan, le Cubain Andy Garcia, et les Américains Ed Harris, Talitha Bateman ainsi que Daniel Wu, Américain de première génération aux origines shanghaiennes.

 

 


GENERIQUE

Geostorm (Geostorm), 2017,Dean Devlin , Etats-Unis.

Réalisateur : Dean Devlin

Durée : 1h49. Son Dolby Atmos. Aspect ration d'écran : 2.35 : 1.

Sociétés de productions :  Warner Bros., Electric Entertainment, Skydance Media, Stereo D.

Distributeurs : Warner Bros.

Producteurs :  Chen On Chu (producteur exécutif Hong Kong), Dean Devlin (producteur), David Ellison (producteur), Herb Gains (producteur exécutif), Dana Goldberg (productrice), Don Granger (exécutif),  Cliff Lanning (co-producteur), Rachel Olschan (co-productrice), Marc Roskin (exécutif).

Sociétés d'effets spéciaux : Instinctual VFX, Double Negative, El Ranchito (EFX visuels), Flash Film Works (EFX visuels), Framestore, Hydraulx, Illusion Industries, Important Looking Pirates, Ingenuity Studios, Lidar Guys, Method Studios, Rising Sun Pictures, ScanlineVFX, Soho VFX, Wonderworks, Zero VFX.

Directeur de la photographie : Roberto Schaefer.

Montage Chris Lebenzon, John Refoua, Ron Rosen.

Décors : Anne Kuljian, Lori Mazuer

Scénario : Dean Devlin et Paul Guyot.

Concepteur visuel de production : Kirk M. Petruccelli

Supervision artistique : Page Buckner, Vlad Bina

Costumes : Susan Matheson

Musique : Lorne Balfe.

Interprètes : Gerard Butler (Jake Lawson), Jim Sturgess (Max Lawson),  Abbie Cornish (Sarah Wilson), Alexandra Maria Lara (Ute Fassbinder), Daniel Wu (Cheng Long), Eugenio Derbez (Al Hernandez), Amr Waked (Ray Dussette), Adepero Oduye (Eni Adisa), Andy Garcia (President Andrew Palma), Ed Harris (Leonard Dekkom), Robert Sheehan (Duncan Taylor), Richard Schiff (le sénateur Cross), Mare Winningham (Dr. Cassandra Jennings) , Zazie Beetz  (Dana)... 

Sortie française : 1er Novembre 2017. 12 Octobre 2017 (Hong-Kong), 20 Octobre (USA).


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